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Thèse Hamidou Nacuzon SALL

Efficacité et équité de l'enseignement supérieur. Quels étudiants réussissent à Dakar ?

Tome 1 : cadre théorique et méthodologie
Couverture (11 Ko) Les types d'efficacité (90 Ko)
Sommaire (20 Ko) L'évaluation de l'efficacité (340 Ko)
Sigles (8 Ko) Le concept d'équité (64 Ko)
Introduction et problématique (349 Ko) Les types d'équités (60 Ko)
Eléments d'histoire (146 Ko) Evaluation de l'équité (144 Ko)
Le cadre scientifique (95 Ko) Objectif général et hypothèses (182 Ko)
Le concept d'efficacité (96 Ko) Méthodologie (128 Ko)
 
Tome 2 : contribution empirique
Les étudiants de 1986-87 (298 Ko) Synthèse (90 Ko)
Les antécédents scolaires (232 Ko) Conclusion (36 Ko)
Les caractéristiques socio-économiques (336 Ko) Index Auteurs (16 Ko)
Les études (339 Ko) Bibliographie (81 Ko)
Efficacité et équité partie 1 (251 Ko), partie 2 (332 Ko) et partie 3 (216 Ko) Table des matières (33 Ko)

Résumé

L’intérêt croissant de la Banque Mondiale pour les questions relevant de l’enseignement supérieur témoigne du rôle primordial de ce niveau d’enseignement pour le développement économique et social dans tous les pays. Le même intérêt amène à reconnaître que l’enseignement supérieur est en crise partout dans le monde, non seulement dans les pays en développement comme le Sénégal, mais également dans les pays les plus industrialisés. Cependant, la crise de l’enseignement supérieur paraît plus importante dans les pays en développement, pays généralement soumis à des ajustements financiers. S’il y a crise de l’enseignement supérieur, elle est souvent identifiée grâce à des indicateurs comme les taux d’efficacité interne et les taux d’insertion des diplômés dans la vie active. Ces différents indicateurs d’efficacité sont traditionnellement élaborés à partir de données de type transversal.

Pourtant l’intérêt que la Banque Mondiale, elle-même, manifeste à la revitalisation de l’enseignement supérieur, notamment en Afrique au Sud du Sahara, suppose l’évaluation simultanée de l’efficacité et de l’équité des systèmes éducatifs. En effet, quel sens donner aux résultats obtenus par une institution de formation ou à l’issue d’un programme de formation réservé à tels groupes de la société, ou bien à certaines catégories d’individus ? Pour avoir du sens, l’efficacité (interne ou externe) doit tenir compte des chances d’accès aux mêmes programmes existants, réellement offertes aux différents groupes de la société et aux différentes catégories d’individus. Leur répartition doit tenir compte de caractéristiques comme le sexe, l’origine géographique, l’appartenance sociale, et les antécédents scolaires pour les élèves parvenant à l’enseignement supérieur. Il importe également de différencier les chances d’accès, les résultats intermédiaires, et les résultats définitifs appréhendés selon les mêmes caractéristiques.

Il importe surtout, pour bien mesurer le degré d’efficacité et d’équité de l’enseignement, de les évaluer à partir de données de type longitudinal, sinon grâce à des données relevant de cohortes reconstituées. Ce type d’évaluation de l’enseignement doit, lui aussi, satisfaire à la définition de l’évaluation, c’est-à-dire contribuer à la préparation de la prise des décisions.

La Faculté des Sciences et Technique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) a servi de cadre de référence pour illustrer cette approche de l’évaluation de l’efficacité interne et de l’équité de l’enseignement supérieur. La méthode des cohortes reconstituées a été appliquée aux étudiants s’inscrivant pour la première fois en première année en 1986-87. Ces étudiants ont été ‘suivis’ jusqu’en 1992-93, année définie comme année terminale du programme d’études qu’ils ont suivi dans les sections de Mathématique et Physique (MP), Physique et Chimie (PC) et Sciences Naturelles (SN).


Tome 1 en entier
Tome 2 en entier

 

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